Le Weep a beaucoup de mérite et de courage pour jouer au Noumatrouff….du moins si c’est l’ambiance habituelle qu y règne !
A peine arrivés les soiffards sont dans le coltard ou presque. Ca beugle plus que ça ne hurle.
La première partie, un certain la Goyach (ou quelques chose dans le genre), oui bon c’est sympatoche pendant les trois premières chansons puis l’ambiance de la salle aidant ça devient vite fatigant.. Le monsieur devrait travailler un peu plus et ça donnerait peut être quelque chose d’ écoutable sur plusieurs morceaux. Quoiqu’il en soit il en faut aussi du courage pour venir chanter seul sur scène.
Suivent Les pères de famille, d’emblée il y en a un qui ne me revient pas, il est lourd et vulgaire. Musicalement ça passe bien mais toujours cette salle…. dotée d’un club dont tous les membres sont venus ensemble : les alcooliques non anonymes (oui j’insiste, tellement s’était impressionnant de les voir en bande, tant de gueules avinées, défraîchies marquées non par une soirée bien arrosée mais par le temps arrosé.
Tiens c’est fini et nous est présenté le fameux kraspeck, ah bah ouais, c’est lui qui ne me revient pas, son litron de rouge à la main.
On a peur on ne comprend pas trop qui va jouer ensuite, vont ils faire jouer les frères couennes quand même en premier ?
Soulagement : nos 5 gars vont jouer. Les bonjours scéniques du début du spectacle commencent et déjà c’est un coin de paradis qui s’ouvre à nous, les sourires se dessinent sur le visage et la joie envahie les corps.
La salle paraît surprise et interloquée.
Une petite intro dans laquelle les paroles ne sont pas identifiées, puis les chansons s’enchaînent très vite, sans de réelles coupures.
Dans le désordre, seul, la digité, ça passe, la fille et le loup, légion, Maurice, un homme, l’une des notre tant attendue, et bien d’autres. Une version plus rock du spectacle qu’à Schiltigheim, ou bien est-ce le choix des morceaux qui donnait cette impression ?
Le monstre a disparu et n’aurait été apprécié à sa juste valeur, et c’est bien là le plus triste, c’est que le morceau adulé n’a pas manqué, s’eut été un gâchis….toujours à cause de quelques allumés.
Le Goulec a la mâchoire reliée à sa batterie si bien que lorsqu’il tape dessus, sa bouche s’ouvre en un spasme souriant.
Le solo est fait en parti les yeux fondus dans ceux d’Alex, et il m’a plu d’imaginer ce que sa batterie pouvait lui raconter. Les mots remplacés par les percussions : une mise au point sur leurs différends puis une envolée d’affection.
C’est tout à fait nécessaire de voir leurs spectacles à plusieurs reprises. D’abord on dévore le chanteur, ses paroles, son jeu ; le clarinettiste si impressionnant. On balaie du regard tous les protagonistes de ce bonheur renouvelé. La fois d’après c’est Denis qui est pourléché du regard, ses mains sur ses instruments, (ah ! Une question à lui poser, qui sera oublié lors de la rencontre), ses déhanchés de play-boy qui font toujours rires. On croque, on déguste, ils nous titillent les papilles, on hume le doux parfum du plaisir qu’ils veulent bien partager avec nous, on goûte du bout des yeux les petits détails de chacun. On se délecte.
La musique est enivrante puis explose et se calme pour reprendre sa ronde infernale.
Avec la volonté de vivre pleinement ce flot d’émotion on fait abstraction tant bien que mal de l’ambiance environnante. Le font de la salle à l’air plus calme et semble découvrire le weep’.
Le bêtisier de la soirée :
-Denis a des petits problèmes techniques, enfin comme d’habitude il n’y a que lui qui les remarque ! Pour nous il n’y a qu’au début que nous avions des difficultés à l’entendre.
-Eric se fâche : bah oui, il y a de quoi avec le cinquantenaire braillard (p’têtre moins mais allez savoir avec ce qu’il avait dans le sang)
.Il s ‘es penché vers lui le doigt viril en lui disant : " tu vas fermer ta gueule maintenant" et l’autre de répliquer et le kaija de répéter puis il va se préparer à danser comme une ballerine (le Guerrier pas le poivrot, quoique..)
Denis en profite pour glisser un de ses petits mots bien placés, à savoir : le ridicule non maîtrisé tue. Hum, hum hum, une nouvelle chanson ? Un spot pour la télé ? Enfin bon on a rit légèrement et l’autre c’est calmé un peu, un tout petit temps ; pour être relayer par une brailleuse dans le même état. OH ! JOIE !
-Après Monsieur smol c’est enfin trouvé une compagne digne de lui. La Dame Avinée aux mains agiles !
Attention il ne faut pas tripoter l’entre jambe du Smol sans son consentement ! Vous avez déjà vu mister jeckyl et mister hyde !? Elle a bien fini par être étalée par terre, mais c’est que sa l’existait la pauvrette. Les yeux dans les yeux elle le défiait la main baladeuse prête à attaquer.
Enfin quelqu’un vient chercher la Dame Avinée. Mais bientôt c’est pour Eric que nous avons peur, car elle n’était non loin de lui. Lui les mais sur les hanches le ventre en avant…ouf elle n’a rien vu et lui non plus…. mais le Smol se serait bien marré selon ses dires si ça avait été le cas….Trouvez l’erreur.
Bien sûr Monsieur Smol a bien compris qu’il ferait parti du bêtisier de nous autres témoins !
-une fille demande à Alex si il veut faire une bonne action. Le lascar se montre prudent. La bonne action est de lui offrir un cd et devant le refus poli demande à l’acheter le prix auquel eux même les achètent. Bon bah elle a raison d’essayer la fifille mais c’est qu’elle insiste !!! Beaucoup de compassion pour Alex qui de son sourire crispé et de ses paroles filtrées entre ses dents essai avec infiniment de patience de lui expliquer que c’est le genre de plan qui leur coûte cher.
-Des rencontres avec de « jeunes gens » bien agréables et une Catou particulièrement touchante…….oups ! Catou est dans le bêtisier….ou est elle Le Bêtisier
?