les oiseaux de passage

FloRustre, le 22/01/2006 a écrit:: Moi j'ai découvert les weepers circus sur cette magnifique compil' des chansons de Brassens. J'avais trouvé "du Brel" dans la voix du chanteur... Mais il faut dire que cette re-visite de 95% est grandiose!!!

Depuis, j'ai découvert et adoré tous les albums. En même temps, faut pas compter sur la télé et la radio pour découvrir de bonnes choses... Alors les compil' c'est pas mal!

armel, le 24/01/2006 a écrit:: J'ai aussi ce collectif, et je l'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup...

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai trouvé que la chanson que les weeps ont choisi leur allait bien. D'ailleurs, ça se passe comment pour un album comme ça ? chacun choisi la chanson qu'il veut interpréter librement, dans une liste ou c'est attribué d'office ?

Bref, cet album m'a permis de découvrir Bénabar. Et j'aime beaucoup aussi. C'est plein de fraîcheur et d'humour ! D'ailleurs j'ai fait une visite sur leur site l'autre jour et j'ai remarqué que notre Chabada préférée y sévissait aussi !

Alors, nanou, on fait des infidélités aux weeps ?

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 03/02/2006

.... moi, je viens de découvrir cette compilation !! Je suis un peu longue à la détente !! Laughing

Interview d'Eric a écrit:: Brassens, version rock ?
Un pari risqué relevé par les Weepers Circus. Le témoignage d'Eric K. Guerrier, guitariste du groupe.
L'oeuvre de Georges Brassens est pour nous une référence - selon toute évidence - à la fois intriguante et passionnante...
Intriguante - d'abord - parce que les mots y constituent bon nombre d'affections fortes autour desquelles tout commentaire est impossible ou tout au moins risible: commenter Brassens, c'est de toute façon se situer en la fragilité face à l'écriture sienne, même si le dit "commentaire" se veut être celui d'une apologie...
Passionnante - ensuite - parcequ'il nous est toujours apparu que l'oeuvre de Brassens nous procure un plaisir, une émotion toute particulière - et d'une certaine façon indicible - qui conduit en l'élévation certaine de l'intériorité humaine...
Lorsque le projet Les Oiseaux de Passages nous a été proposé, nous étions tout naturellement à la fois enchantés et effrayés en le sens qu'opérer une reprise de Brassens est un pari pleinement risqué: comment obtenir un résultat convainquant sans plagier Brassens lui-même? Lourde question dont la réponse fut tout d'abord multiple: diverses tentatives d'arrangements avec plusieurs chansons choisies...
Finalement, notre regard c'est définitivement porté vers "Quatre-Vingt-Quinze Pour Cent": une mélodie plus particulièrement touchante, un texte fondamentalement et intelligemment anti-machiste...
Bref, notre travail - avec la collaboration de Joseph Racaille, là de même, une bien belle rencontre - fut alors celui d'une tentative de "déconstruction" dont l'objectif fut de maintenir l'équilibre entre l'esprit de Brassens et notre sensibilité esthétique propre...
Un très beau moment donc que cette expérience, d'autant plus qu'à l'écoute de l'ensemble des artistes de ce disque, nous avons été positivement troublés par les arrangements divers: d'autres tentatives de "déconstructions" franchement réussies...
Et nous ne doutons pas que les auditeurs de ces enregistrements y trouveront leur compte...

Eric K.Guerrier (au nom du Weepers Circus, le 21/08/01).

Miss Nelson sur Grabuge a écrit:: (...)
Les Weepers circus se font une place de choix dans cet album (groupe inconnu encore il y a trois ans sur lequel je pariais déjà beaucoup d'avenir). Et pour sûr, ils se revendiquent comme des fans absolus de Brassens pour lequel ils ont déjà fait un hommage dans leur dernier album L'ombre et la demoiselle et repris Je me suis fait tout petit devant une poupée lors de leur tournée en 2000 qui, hélas, n'apparaît pas ici. Ils ont choisi ici bien évidemment une chanson correspondant à leur répertoire troubadour paillard : Quatre-vingt-quinze pour cent.
(...)

Compact n°18, décembre 2001 a écrit:: Brassens (Georges) Hommage
Les Oiseaux de Passage
20 ans que Georges Brassens nous a quitté et si certains l’avaient oublié, les médias et la télé en particulier toujours prompte à ne pas rater une émission hommage (on va faire de l’audience, coco !) sont là pour nous le rappeler. De cela, il peut en résulter le pire (l’émission de Michel Drucker sur France 2, no comment), et le meilleur : la compile, La Mauvaise Réputation, de l’ami Georges, indispensable pour ceux qui n’auraient aucune des rééditions CDs de M. Brassens, et ce “tribute” auquel a participé la fine fleur de la relève du rock français. Inégal mais néanmoins intéressant on notera les versions de Noir Désir, Tarmac, Magyd Cherfi et Weepers Circus qui justifient à elles seules l’achat de cet opus.
DS-D