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| Monstrueuses chroniques (revue de presse) | |
| | Auteur | Message |
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Gregor Admin
Nombre de messages : 97 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Monstrueuses chroniques (revue de presse) Ven 3 Fév à 22:21 | |
| - Maritta Calvez dans Chanson mag n°2 (février 2006) a écrit:
- En hommage au film Freaks - La monstrueuse parade de Tod Browning qui en a inspiré plus d'un (Elephant Man de David Lynch, par exemple), le cinquième album des Weepers Circus parle au cœur directement. Tout d'abord, les arrangements restent dépouillés, malgré l'utilisation de nombreux instruments comme le carillonnant glockenspiel ou les mystérieux monstruosopiano et monstrophone ! L'atmosphère paraît en effet sortie tout droit d'une fiction qui n'est autre que du « néo-surréalisme », comme les auteurs aiment à se définir avec leur humour bien personnel. Mais le sens dramatique d'un certain ressenti n'a jamais empêché les jolis mots de venir sur les chemins empreints de poésie (J'aime vagabonder, souvent / Et tenter d'arrêter le temps / Visiter en flânant / Les Îles Sous-le-vent - La dernière pluie) ; à noter d'ailleurs la mise en musique du poème d'Arthur Rimbaud, Larme. Enfin, la magnifique chanson L'une des nôtres ! reflète l'esprit de l'ensemble (Nous autres les monstres n'avons pas pleinement sombré, / Nous en avons eu des maîtres... nous nous sommes relevés !). Nous oserions presque rêver que la justice humaine revêt son rôle...
Maritta Calvez | |
| | | Gregor Admin
Nombre de messages : 97 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Re: Monstrueuses chroniques (revue de presse) Ven 17 Fév à 22:27 | |
| Un portrait du Weepers Circus sur quatre pages dans Francofans n° 20 (février/mars 2006). | |
| | | Gregor Admin
Nombre de messages : 97 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Re: Monstrueuses chroniques (revue de presse) Lun 6 Mar à 15:51 | |
| - Marie sur The french touch a écrit:
- C'est le cinquième album des strasbourgeois Weepers Circus que cette "Monstrueuse parade", un album inspiré et en hommage au film "Freaks" (Tod Browning, 1932)... manque de pot je n'ai pas vu ce film qui parle d'êtres difformes se produisant dans un cirque... alors imaginons, une galerie de monstres qui danseraient au son de l'accordéon, un grand chapiteau où résonneraient des chansons. Mais n'y voyez pas une grande fête comme le ferait Babylon Circus.. imaginez plutôt des clowns tristes et brisés, à la voix fragile. Les Weeper Circus distillent une émotion plutôt nostalgique, avec des textes à la poésie décalée et des ballades sonores comme le magnifique titre "La dernière pluie", des progressions lourdes comme "L'oiseau de paradis". Le groupe s'envole avec des rythmes plus rapides comme pour "L'une des nôtres" ou "Tu perds ton temps" mais sans jamais devenir un éclat de rire. Avec ces cinq multi-instrumentistes viennent chanter Olivia Ruiz ("Sans vous aimer") et Isabelle Lux ("Tu perds ton temps") qui ajoutent un timbre féminin aux ambiances feutrées du groupe. Groupe qui utilisent les textes un peu comme le ferait Bell Oeil ou les Têtes Raides, avec une sensibilité et une richesse de textures, de sons, soutenus par une multitude d'instruments (regardez seulement le line-up...).
"La monstrueuse parade" doit venir chez vous, laissez entrer leurs monstres qui hantent leurs douces mélodies... | |
| | | Gregor Admin
Nombre de messages : 97 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Re: Monstrueuses chroniques (revue de presse) Jeu 23 Mar à 3:06 | |
| - Dans 491 n°108 d'octobre 2005, Mathos a écrit:
- En général quand on parle de cirque, on s'attend à un spectacle joyeux fait pour se détendre et passer un moment où tous nos soucis du quotidien s'estompent. Cependant cette troupe musicale est très loin de ce type de cirque traditionnel. Dans leurs chansons à textes on retrouve l'amertume et le réalisme de cette vie pas toujours rose sous le titre La monstrueuse Parade (Wagram Music).
C'est bien un regard très cru et critique qu'ils posent sur notre quotidien. Dans une douceur toute relative, leur musique n'en est pas moins difficile et mélancolique, comme pour nous rappeler que rien n'est vraiment acquis. Mais mis à part toute cette noirceur il persiste une petite touche d'amour capable de nous faire supporter les difficultés rencontrées. Comme vous l'avez peut-être compris c'est un album plein d'émotions où musique et chant s'unissent avec une justesse presque surréaliste. Et ce n'est sûrement pas la voix rauque et grave d'Alexandre qui va gâcher ce poème auditif. En quelques mots on est plongé en pleine réflexion sur ce que nous sommes, avec nos qualités et nos défauts, notre tendresse et notre rage, notre vie et notre mort. Mathos | |
| | | Cha BA Da
Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 28/01/2006
| Sujet: Re: Monstrueuses chroniques (revue de presse) Dim 26 Mar à 21:14 | |
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| | | Gregor Admin
Nombre de messages : 97 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Re: Monstrueuses chroniques (revue de presse) Mer 29 Mar à 2:06 | |
| - Sur cancion francesa a écrit:
- Circo monstruo
La banda de Estrasburgo Weepers Circus publica su quinto álbum. Menos "chanson" que los anteriores, más sombrío, este nuevo trabajo fue inspirado por la película "Freaks" de Tod Browning, un clásico de 1932. Los 15 temas pasan del rock experimental a la balada, en un amplio abanico de ambientes de sonido, a la manera de una "carnaval sonoro", como lo presenta el dossier de prensa de la banda. El grupo se hizo conocer por sus prestaciones enérgicas sobre los escenarios, y este disco lleva también su carga de potencia y de ritmos. Uno de los temas es un poema de Arthur Rimbaud, "Larme". En dos otros temas, la banda invitó a las cantantes Isabelle Lux y Olivia Ruiz. | |
| | | Gregor Admin
Nombre de messages : 97 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Re: Monstrueuses chroniques (revue de presse) Mer 29 Mar à 15:15 | |
| - Dans Vu du doubs, n°135, janvier / février 2006 a écrit:
- Weepers Circus
La monstrueuse parade Comme dans Freaks, l'oeuvre de Tod Brownings datant de 1932, le monstre n'est pas celui que l'on croit. Sorte de barnum musical, Weepers Circus, sombre et hanté, parade dans un grand carnaval sonore et s'éloigne plus que jamais de la réalité. Le cirque des gens qui pleurent ne se laisse pas dompter et sous l'étiquette nouvelle scène française, les cinq Strasbourgeois travaillent gentiment du chapiteau, et, se lancent dans un nouveau tour de piste. Sans un Monsieur Loyal pour les annoncer, ils jonglent avec leurs illusions. En équilibre sur le fil du rasoir, guitares, accordéons, clarinettes et autres glockenspiel caracolent en tête de cette monstrueuse parade. Tout un cirque de conférences où siègent Lynch, Burton et Fellini, une procession onirique et surréaliste à la fois. | |
| | | Gregor Admin
Nombre de messages : 97 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Re: Monstrueuses chroniques (revue de presse) Mar 2 Mai à 21:57 | |
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| | | Gregor Admin
Nombre de messages : 97 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Re: Monstrueuses chroniques (revue de presse) Mar 2 Mai à 23:32 | |
| Interview d'Eric dans le magazine Miouzic d'avril 2006 - Citation :
- Miouzic : Depuis 95 date de votre création et la sortie de votre 4ème album, il y a eu 3 albums, votre style a-t-il beaucoup évolué ?
Weepers : En fait, le groupe existe depuis 1988 et publie son premier disque en 1995 (il s'agissait d'un CD trois titres). À l'heure qu'il est nous avons publié cinq albums : « Le fou et la balance » (1997), « L'épouvantail » (1999), « L'ombre et la demoiselle » (2000), « Faites entrer » (2003) et « La monstrueuse parade » (2005).
Miouzic : Et quelles sont vos influences musicales ? Weepers : En effet, nos orientations et influences ont beaucoup évolué en dix-huit ans d'existence. Nous étions, à nos débuts, très influencés par le folk français et les musiques traditionnelles médiévales, tziganes et yiddishs : nous ne jouions à l'époque qu'avec de nombreux instruments acoustiques classiques. Au fur et à mesure, nous nous sommes laissés porter par Brel, Brassens, Ferré, Vian et Barbara. Et enfin, depuis quelques années - dans nos deux derniers albums en particulier - nous glissons vers un rock de plus en plus radical très influencé (entre autre) par Led Zeppelin. La batterie, les guitares et basse électriques accompagnent désormais les cordes et les vents dans une alchimie onirique. Nous nous sommes toujours sentis comme un minuscule écho face à nos illustres ancêtres : nos maîtres nous ont sans cesse nourri et continuent d'ailleurs de nous nourrir de grandes choses intérieures. Je crois qu'en fait cela est vrai pour n'importe quel artiste : la création ex-nihilo n'existe pas.
Miouzic : « Quelqu'un m'a tué ce matin » n'est-elle pas influencée par Yves Montant ? Weepers : En ce qui concerne « Quelqu'un », je ne crois vraiment pas que l'inspiration nous vienne - dans ce titre là - d'Yves Montant : c'est un titre plutôt blues, très anglo-saxon, et dont le texte - d'une ironie cynique assumée, relève d'avantage d'un Boris Vian.
Miouzic : Pourquoi le thème de la monstrueuse parade (Freaks) ? Weepers : Parce que nous considérons le film « Freaks » (1932) de Tod Browning et dont « La monstrueuse parade » est le titre français comme l'un des tous grands chefs-d'œuvre du cinématographe : pendant la création de cet album, nous avons été amené à découvrir ce film qui du coup en est devenu le fil conducteur. Il s'agit d'une réflexion sur la notion de monstruosité apparente et dissimulée : le monstre n'est pas toujours celui que l'on croit.
Miouzic : Pour cet album riche en instruments vous jouez toutes les parties à 5 musiciens ? Weepers : Oui, tout à fait et d'ailleurs dans de nombreux titres, l'un ou l'autre d'entre nous joue même de plusieurs instruments ou de plusieurs parties du même instrument. Et bien entendu se rajoute à cela les musiciens invités (dont Olivia Ruiz et Isabelle Lux). Il reste l'exception : « Le monstre », une chanson grave et intimiste où tout le groupe ne joue pas.
Miouzic : Comment est née votre collaboration avec Olivia Ruiz ? Weepers : Il ne s'agit pas comme le pensent malheureusement certains d'un arrangement de maisons de disques. Ce fut et c'est toujours une rencontre magique, spontanée et affective. Olivia nous connaissait déjà avant son arrivée à la Star'Ac. À sa sortie du château, elle a pris contact avec nous : ce fut un coup de foudre mutuel ! Depuis nous la considérons comme notre petite sœur, qui d'ailleurs grandit plus vite que son ombre. Elle a un talent fou et poursuit sa carrière avec intelligence et créativité : elle a tout d'une grande. Son nouvel album (le second) « La femme chocolat » est un très beau disque à découvrir absolument.
Miouzic : À quoi ressemble un concert des Weepers Circus ? Weepers : Nous essayons d'y faire cheminer les gens : un voyage en quelque sorte où nous souhaitons une alternance de moments durs, sombres, violents et d'instants tendres, ludiques et potaches. Car potaches, nous le sommes beaucoup !
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