Gregor Admin
Nombre de messages : 97 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Maurepas - 17/03/2006 - Café de la plage Lun 20 Mar à 1:55 | |
| La première partie était assurée, comme lors du concert à la Maroquinerie en octobre, par Arsène Perbost. La salle n'était pas très remplie (il faut avouer que Maurepas, bien que ce ne soit qu'à trente bornes de chez moi, je n'en avais jamais entendu parler avant que nos cinq garçons dans le vent n'aient l'idée d'aller y jouer). La salle n'était pas très remplie, donc, mais le public était attentif, réactif et chaleureux. Bien que les conditions ne soient pas optimales (salle difficile à sonoriser, scène très petite ne permettant pas de présenter l'intégralité de la mise en scène du spectacle), le groupe était visiblement content de jouer, et nous a donné un concert très énergique, largement meilleur à mon avis que celui de Seichamps en janvier dernier. La setlist est pratiquement la même que la veille à Caen. On y retourve donc Natacha (une revenante...) et L'une des nôtres (qui s'intègre parfaitement au spectacle). Intro Seul Quelqu'un Maurice Tu perds ton temps L'ombre et la demoiselle L'oiseau de paradis En rêve L'une des nôtres La dignité Ça passe La fille et le loup Le premier pas Un homme Sans vous aimer --------------- La renarde Optcha | |
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Gregor Admin
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| Sujet: Re: Maurepas - 17/03/2006 - Café de la plage Lun 20 Mar à 12:42 | |
| - juro le 18/03/2006 sur Krinein Musique a écrit:
- Il y a des soirs comme ça où rien ne va, un certain spleen guette, vous n'avez pas vraiment envie d'aller en concert et finalement vous passez une bonne soirée car les interprètes ont délivré un spectacle qui vous remet le moral sur les rails. Le café de la plage accueillait Arsène Perbost pour une première partie étrange. Un mélange de voix atypique, grave, puissante et enrobée agrémentée de sifflotements intempestifs donne une impression bizarrement agréable, un peu comme celui de Hubert-Félix Thiéfaine. L'interprète a pourtant bien du mal à attirer la petite trentaine de spectateurs timides. Les titres acoustiques sonnent facilement, interprétés convenablement, l'artiste jouant visiblement la carte de la tendresse malgré quelques titres un peu plus vindicatifs, une certaine joie de vivre se dégage et finalement on adhère. Le problème réside visiblement dans le set mal monté qui ne fédère que sur la fin le public en le faisant participer. Toute la bonne volonté du guitariste solo est récompensée sur le dernier titre par une grande salve d'applaudissements qui ira jusqu'à un rappel. L'ensemble est convaincant, les textes intelligents, une bonne découverte. Joyeux petit apéritif avant de croiser le chemin de Weepers Circus.
Les cinq joyeux drilles complètement barrés du groupe, grimés façon peinture de guerre, redingotes et vestes pendantes, accueille la salle à coup de poignée de main et de frasques scéniques comme seules les petites salles comme le Café de la plage sont capables. La scène exiguë ne permet pas de réaliser tous les effets de l'album mais qu'à cela ne tienne, Weepers Circus va casser la baraque. Une bonne humeur à toute épreuve, des titres rock à intimiste, beaucoup de bons mots et la conquête de la salle avant que le set très bien monté ne commence. C'est un déluge d'émotions passant de moments intenses avec plein d'énergie à travers l'interprétation et le jeu de scène. La mise en scène signée Caroline Loeb est diaboliquement efficace. C'est bien simple. Même lorsqu'il ne se passe rien, il se passe quelque chose. Quelques titres inédits, des moments de folie, ou autres grimaces permettent à La monstrueuse parade de prendre forme, aussi bonne que sur l'album mais bien plus folle. Communion avec le public sur La fille et le loup, émotion sur le tristissime Janvier, don de soi intense sur Sans vous aimer ou Seul. On peut déjà classer Weepers Circus comme un très bon groupe de scène, jamais de temps mort et une vraie volonté de faire Le premier pas. Les trublions ont laissé une très très bonne impression de leur passage, la folie orchestrale fait parfois penser aux Têtes Raides. Le délire totalement absurde sur l'inédit Un homme restera comme le grand moment du concert où l'improvisation du guitariste électrique au chant fera éclater de rire l'ensemble de la salle durant de longues minutes.
Deux sets totalement différents pour une très bonne soirée. La programmation intéressante du Café de la plage laisse une note plus que positive. Weepers Circus, un nom à retenir, un spectacle dynamique, qui laisse la banane... | |
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