Gregor Admin
Nombre de messages : 97 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/01/2006
| Sujet: Paris - 11/04/2006 - Café de la danse Mer 12 Avr à 3:41 | |
| En attendant les commentaires, voilà déjà la set-list :
Intro (L'oiseau de paradis) Seul Quelqu'un Maurice Tu perds ton temps L'ombre & la demoiselle L'oiseau de paradis Le monstre En rêve L'une des nôtres Ça passe La fille et le loup Le premier pas Un homme Sans vous aimer ----------------- La renarde Optcha | |
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Gregor Admin
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| Sujet: Re: Paris - 11/04/2006 - Café de la danse Jeu 20 Avr à 20:18 | |
| - Marie Charrel sur musiQualité a écrit:
- Les Weepers Circus Au Café De La Danse
Do you wanna be... freaks ?
Queues de pie, rock et chanson : les Weepers ont mis un sacré cirque au Café de la Danse le 11 avril, avant de repartir en tournée. Bienvenue dans l'univers le plus freaks de la scène française.
C’est toujours mieux en live qu’en CD. Avec les Weepers Circus, l’adage est encore plus vrai. Ce soir, le café de la Danse n’est pas tout à fait plein, mais Achil Komodo, en première partie, a déjà chauffé le public. Entracte : pause, bières, la salle se remplit encore. Un couple entre, visiblement désolé d’être en retard. La fille, appelons-là Laura, saute sur place et se jette sur la première place libre. Son compagnon, moins expansif dans sa manifestation de fanitude des Weepers, la suit discrètement. Voire un peu gêné. La lumière baisse et plonge la salle dans l’univers chapiteau-freaks du groupe. Chapiteau, car avec leurs chapeaux haut de forme et redingotes, le quintet a des allures de monsieur loyal. Freaks, car leur maquillage façon cicatrices blanches d’indiens déjantés ou orange mécanique soft installe une ambiance complètement barrée. De quoi replonger dans leur dernier album, La Monstrueuse Parade, lui-même inspiré du film Freaks de Tod Browning (1932). La plupart des titres joués ce soir en sont extraits : Seul, La Dignité, Ça passe... Il s’en dégage l’émotion triste de clowns brisés par le regard des gens « normaux ». Mais l’énergie rock de la guitare et du sax insuffle à la nostalgie des titres un tour révolté et diablement rock. Ça gronde, ça gratte, ça groove, même le violoncelle se la joue contrebasse. Parfois, batterie et guitare électrique se taisent pour installer une ambiance plus feutrée et intimiste. Les textes révèlent alors toute leur poésie et sensibilité. Retour au rock, les Weepers se lâchent, multiplient frasques scéniques et jeux de mots. La mise en scène de Caroline Loeb est particulièrement efficace. Denis passe du sax soprano au ténor et à la clarinette. Alex, au chant, tombe de haut de forme. Franck, au violoncelle, tombe tout court sur scène, le public est conquis. Entre chaque morceau, Alex lance aux spectateurs des remarques complices et l’invite à jouer les chœurs sur La fille et le loup. Sur son siège, Laura ne tient plus. Elle cherche un moyen de refreiner son envie de se lever, sauter et danser puis craque. Son énergie contamine son copain, puis saute de siège en siège comme une puce ou une épidémie. Bientôt, c’est toute la rangée qui tape des pieds, histoire d’éviter que les Weepers se privent d’un rappel. Le délire est orchestral, l’émotion intense et diablesque. Les Weepers rejouent quelques morceaux, confirmant s’il fallait leur talent de groupe de scène. Le public, lui, sort haletant. Transpirant. Et plus freaks que jamais. - Nooyram sur le forum officiel a écrit:
- Il y a juste deux ans, au New Morning, concert... le temps s'etait arrêté le temps d'un partage, de quelques chansons envolées. Le temps d'un courant électrique qui vous parcourt l'échine, Voyage en ailleurs. Transe, sous les mots, la musique et la présence du groupe. C'était magnifique. Magnifique et terriblement intense.
Mardi, après un an et demi à l'étranger je saute sur l'occasion, le Café de la Danse en l'occurrence. Petite appréhension, dur dur d'être à la hauteur d'un tel souvenir. L'ambiance était différente, moins transcendante peut être, la salle n'est pas la même, pas la même intimité, on ne se laisse pas pénétrer pareil. Mais même qualité, un spectacle, un vrai qui vous prend aux tripes vous arrache larmes et rires, on se laisse partir avec eux, avec vous, sur un autre continent, on fait le plein d'émotions, de pleins et de vide, et... Bonheur!... que on voudrait que ce soit jamais la fin !
Si court ? Je croyais que ce n'était encore que l'apéro et vous êtes partis. Lâches... ! Traîtrise ! On était en plein régal...
Mais c'était que du bon, et du Grand ! Encooooore!
Encore et toujours ! Merci ! | |
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